10 aliments banals qui regorgent de nutriments quand on sait les préparer

Aujourd’hui, on nous bassine souvent avec les “super aliments” qui sont très tendance. Il s’agit d’aliments particulièrement riches en nutriments de type oligo-éléments, antioxydants, minéraux ou vitamines qui feraient du bien à notre santé. Néanmoins, nul besoin de se jeter sur des algues aux noms compliqués ou des baies introuvables à prix abordables dans nos grandes surfaces ! En effet, des aliments basiques que l’on connaît fort bien peuvent eux aussi être de super aliments. Le tout, c’est de savoir les cuisiner pour tirer le meilleur d’eux. Grand-mère vous explique tout ci-dessous pour redonner un peu d’admiration pour ces aliments banals qui nous veulent du bien. 

1) On mange le légume en entier

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Tout d’abord, sachez que vous gagneriez à consommer les parties comestibles que l’on boude habituellement. En effet, les tiges, fanes, épluchures, cosses, etc. sont souvent riches en fibres et en micronutriments. En revanche, on oublie lorsqu’il ne s’agit pas de produits biologiques.  Sinon, vous pouvez être sûr que les noyaux et la peau seront gâtés par les produits chimiques.  À l’exception des feuilles toxiques de tomates, d’aubergine, de poivron, de rhubarbe et de pomme de terre, on peut se faire plaisir ! À vous les fanes de carotte, de navet ou d’oignon, les feuilles de poireau, chou, céleri boule ou encore les tiges de choux, thym, persil… En plus, cela permet de réduire ses déchets.

Le petit truc en plus : Pour bien les choisir, prenez les variétés de légumes les plus pigmentées et colorées, signe d’une richesse en antioxydants. Ainsi, on préfère l’oignon rouge au blanc, la carotte violette à la blanche et la laitue Lollo Rossa à l’iceberg !

2) Essayez la pomme de terre froide

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À la cuisson, son amidon prend une forme plus gélifiée et augmente son index glycémique. Cependant, une fois tiédie ou refroidie, la pomme de terre devient plus résistante à la digestion. En plus, son index glycémique baisse, passant de 88 à 58. Du coup, nous vous conseillons tout d’abord une cuisson vapeur en gardant la peau pour conserver tous ses minéraux. Ensuite, mangez-les tiédies ou réchauffées pendant un court instant pour les rendre plus rassasiantes et saines. Par ailleurs, cela s’applique aussi aux aliments qui contiennent également de l’amidon résistant : riz, légumes secs, pâtes…

3) Passez la tomate à la casserole

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La tomate doit sa couleur rouge vibrante au lycopène. Il s’agit un pigment de la famille des caroténoïdes, dont est aussi issu le bêtacarotène des carottes ou la lutéine des épinards. Or, si on estime parfois que la cuisson est néfaste pour les nutriments (comme la vitamine C qui y est très sensible), c’est tout le contraire pour le lycopène. De fait, pour profiter de cet antioxydant puissant, il faut faire cuire la tomate. Et plus on la cuit, plus cela augmente son potentiel. Il n’est donc pas étonnant que le concentré batte à plate couture toutes les autres préparations de tomate ! Avec 38 mg pour 125 ml, il est environ 12 à 13 fois plus riche que la tomate non cuite. La tomate en conserve et sa consœur en sauce la battent aussi (avec respectivement 5 mg et 17 mg).

4) On ne néglige pas le gras au moment de la cuisson

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Vous permettrez une meilleure absorption des antioxydants en cuisant les légumes riches en carotène dans du gras. Ainsi, faites le plein de bêtacarotène et de lycopène en cuisant vos carottes, épinards ou tomates dans de l’huile ou du beurre.

5) On pousse l’ail à son maximum en l’écrasant

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Nous n’avons de cesse de vous parler de cet aliment simple qui est considéré comme un anti-cancer notoire. Néanmoins, mal cuisiné, il perd ses vertus. Alors, pour profiter de ses pouvoirs antioxydants, détoxifiants et antiviraux, il ne faut pas improviser ! Éplucher et écraser l’ail permet de relâcher les composés bénéfiques, car il les libère en guise de mécanisme de défense. Ensuite, laissez-le un peu de côté pour multiplier la production de ces composés. Sinon, reste l’option de le consommer cru pour conserver ses bienfaits.