Mesdames, voici 9 erreurs d’hygiène intime à ne plus jamais commettre !

Avoir une bonne hygiène intime est très important pour éviter les désagréments tels que les démangeaisons ou les irritations. Le problème, c’est que croyant bien faire, on se met à adopter des habitudes qui ne rendent pas service à cette zone dont l’équilibre est fragile. Au final, la flore vaginale en est donc mise à mal et peut plus facilement souffrir de mycoses… tout ce que l’on ne veut pas ! Voici 9 erreurs à ne plus jamais commettre.

1) Ne pas s’essuyer correctement

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C’est le geste quotidien le plus élémentaire, mais de nombreuses femmes ne savent tout bonnement pas le faire comme il faut… Pour limiter autant que possible les risques d’infections, il est important de s’essuyer de l’avant vers l’arrière. Par ailleurs, inutile de frotter violemment ! Tamponner la zone suffit amplement (votre vulve fragile vous remerciera).

2) Zapper le passage par les toilettes après l’amour

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Uriner après avoir eu un rapport sexuel permet de laver l’urètre en le débarrassant des germes introduits et remontés au moment de la pénétration. Ce geste simple permet d’éviter les infections.

3) Croire que le vagin est une zone sale et honteuse qu’il faut récurer à tout prix

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Certaines n’hésitent pas à décaper cet écosystème bien pensé, le rendant ainsi plus vulnérable aux infections et autres odeurs désagréables que le déséquilibre causé va engendrer. Car oui, le vagin est une zone fragile avec son propre équilibre qui ne supporte pas les récurages intensifs aussi inutiles que nuisibles. Au Panthéon des mauvaises idées pour nettoyer son entrejambe, on retrouve l’utilisation du gant de toilette qui est un nid à humidité et donc à germes. Puis l’on retrouve les poires vaginales pour se nettoyer l’intérieur à l’eau, un geste qui ne peut que mal finir quand on sait que l’eau a un pH de 7 et le vagin un pH légèrement plus acide de 4 ! Un nettoyage sommaire de la partie externe seulement avec de l’eau et savon au pH acide (ou au pH basique pour les vulves à problèmes d’irritations, de sécheresse, de fissures) est plus que suffisant. En conclusion : laissez votre vagin tranquille, il ne vous a rien fait !

4) Vous utilisez n’importe quoi dessus

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Ne vous laissez pas avoir par les promesses mirobolantes des packagings ! Pour cette zone, privilégiez le sans parfum et les formules simples de pharmacie qui sont testées dermatologiquement et avec une haute tolérance. Le tout doit bien sûr être hypoallergénique. On oublie donc l’utilisation du gel douche que vous utilisez sur le corps qui n’a rien à faire au niveau de votre entrejambe. Optez dans la mesure du possible pour des protections hygiéniques bio ou la coupe menstruelle ! Et pour les fissures et les irritations, rien ne vaut l’application d’une pommade au calendula.

5) Dormir avec un tampon

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Pour ne pas être embêtées ou avoir chaud, certaines femmes pensent avoir trouvé la solution : dormir avec un tampon. Seulement voilà, un tampon se garde quatre heures grand maximum sous peine de favoriser le syndrome du choc toxique ! Avec le tampon, la toxine TSST-1 colonise en effet plus facilement le vagin puis commence à circuler dans les muqueuses de l’utérus avec des conséquences désastreuses à la clé. Optez plutôt pour la coupe menstruelle ou la serviette hygiénique !

6) Porter quotidiennement des protège-slips

Le fait d’en porter tous les jours est néfaste à plusieurs égards. Outre le fait que cela fasse de nombreux déchets et qu’ils ne servent pas à grand-chose, ils sont recouverts de produits chimiques blanchissants et désinfectants qui sont loin d’être inoffensifs pour la peau. Par ailleurs, à cause du manque d’aération, les germes macèrent et tout cela peut dégénérer en cystite. La meilleure chose à faire reste de changer simplement de culotte tous les jours !

7) Utiliser des lingettes

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Ici, même combat que pour les protège-slips et les récurages de vagin ! On est tellement à l’affût de la moindre odeur que l’on utilise ces lingettes bourrées de produits irritants que même la peau du corps a souvent elle-même du mal à supporter : parfums agressifs, ingrédients blanchissants et désinfectants, etc. Et vu que l’on ne rince pas, ces produits restent sur la vulve… une catastrophe ! Pour vous rafraîchir, optez plutôt pour un brumisateur d’eau et finissez en tamponnant avec du papier toilette.

8) Vous faites de l’automédication

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Vous ressentez une irritation et vous voilà déjà en pharmacie en train d’acheter des ovules contre les mycoses. Alors oui, il est bien pratique de pouvoir s’en acheter sans ordonnance, mais les ovules ne doivent pas être un réflexe vu qu’elles ne vous seront d’aucun secours si vous souffrez d’une vaginose ! Alors plutôt que de dépenser inutilement dans un traitement qui ne fonctionnera pas forcément, fiez-vous aux conseils de votre gynécologue.

9) Vous vous épilez intégralement ou utilisez un rasoir

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Si vous n’avez aucun souci dermatologique d’aucune sorte dans cette zone, l’épilation intégrale n’est pas déconseillée, mais dans le cas contraire, rappelez-vous que les poils ne sont pas là que pour « faire pas beau » et vous enquiquiner quand vous voulez faire le mannequin en maillot sur la plage ! Ils ont une fonction protectrice plus qu’appréciable et l’épilation intégrale pourrait augmenter les irritations. Quant au rasoir, il peut donner lieu à l’apparition de poils incarnés très douloureux au niveau de cette zone fine et à des microcoupures où les germes pourraient s’introduire !

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